Le projet PROMOST IV offre à des jeunes femmes et hommes des compétences concrètes et adaptées aux besoins du marché – même dans les contextes les plus fragiles. Pour Gentille Mubalama, 23 ans, en formation en plomberie sanitaire et domestique, cette opportunité est bien plus qu’un simple apprentissage : c’est une voie vers l’autonomie.
Dans son quartier, deux personnes ont récemment perdu la vie à cause des violences. Pourtant, Gentille reste déterminée.
Merveille Fundiko, 20 ans, a déjà terminé sa formation en ajustage et soudure. Elle travaille aujourd’hui comme assistante technique, avec une passion toute particulière : construire des bateaux et des structures métalliques.
Swisscontact s’engage à fournir des formations professionnelles de qualité en s’appuyant sur des approches locales – un levier essentiel dans des contextes fragiles comme celui de Bukavu. En collaboration étroite avec les formateurs locaux, les centres d’apprentissage et les ateliers partenaires, l’accès à la formation reste possible, même dans l’incertitude liée aux conflits.
Emmanuel Kisanga, 40 ans, Maître Artisan Formateur (MAF) en mécanique automobile, est l’un de ces formateurs engagés.
Swisscontact déploie la formation directement au sein des communautés, en s’appuyant sur des centres d’apprentissage sûrs et accessibles, dotés d’outils, de matériel et d’un accompagnement de proximité. Les jeunes y apprennent des métiers en forte demande, tels que la mécanique, la plomberie, la soudure, la couture ou encore la coiffure – même en temps de crise.
En s’appuyant sur une approche de développement local, Swisscontact adapte les formations aux réalités du terrain, en renforçant les capacités des partenaires communautaires. Cela favorise la résilience locale et donne aux jeunes les moyens de devenir acteurs d’une croissance inclusive et durable.
Depuis 2017, le projet PROMOST IV travaille main dans la main avec les autorités locales et les partenaires pour améliorer l’accès à une formation technique et professionnelle pertinente dans la région des Grands Lacs. Grâce à des parcours adaptés et un accompagnement continu, Swisscontact s’assure que les jeunes ne sont pas laissés de côté – même en temps de crise.
Dans des régions comme l’est de la RDC, la paix est le socle de tout développement. Sans elle, rien ne peut s’enraciner. Et sans perspectives, les jeunes deviennent de plus en plus vulnérables à l’exploitation. C’est pourquoi investir dans la jeunesse ne relève pas seulement du développement – c’est un engagement pour la paix.
Pour Gentille et Merveille, la formation est une déclaration d’espoir. Comme le résume Gentille:
Par leur résilience, leur courage et leur persévérance, elles montrent qu’un avenir meilleur est possible – même dans les contextes les plus fragiles.
Chez Swisscontact, nous croyons que chaque jeune mérite une chance de grandir, de s’épanouir et de contribuer à bâtir la paix – depuis la base.