Quels étaient vos circuits d’approvisionnement avant la proposition de mise en relation avec les producteurs sortants des SIFA ?
Avant, je m’approvisionnais 3 fois par an. J’importais du pays voisin, le Nigeria, en période d’hivernage c’est à dire de juin à septembre, d’Agadez d’octobre à-décembre et des autres villes du Niger, Maradi-Tahoua-Dosso de janvier à mars.
Quelle est la quantité que vous importez par an et avec quelle capacité financière ?
J’achète environ 1000 tonnes de pommes de terre par an, 500 tonnes du Nigeria et le reste dans les différentes régions du Niger. La capacité financière d’achat tourne autour de 40 millions de francs CFA.
Qu’est-ce qui vous a intéressé avec les sortants des SIFA ?
Cette approche m’intéresse beaucoup car je n’aurais plus à faire les déplacements à l’extérieur du pays, je vais pouvoir m’approvisionner localement et donc augmenter mes profits.
Quel sera l’impact de cette expérience sur votre environnement économique local ?
La production locale sera plus élevée et il y aura un bon marché. Grâce à des coopératives de la région, un magasin de conservation de produits frais va se mettre en place, ceci contribuera aussi au développement local.