Le SIFA, site intégré de formation agricole, de Tibiri, un exemple d’appropriation du dispositif par la communauté

Après la donation par la mairie de Tibiri d’un terrain de plus de 2 hectares pour le SIFA, l’organisation paysanne SO DA YARDA (qui signifie amour et confiance) qui gère ce site de formation a négocié et obtenu avec 3 partenaires de développement des appuis pour renforcer le fonctionnement de leur site.

Comment s’est passé le déménagement et le réaménagement des infrastructures ?

Après le déplacement du site, tout était à recommencer, nous avons eu la chance d’avoir un financement additionnel de la Coopération Suisse pour supporter le déménagement. Le programme FOPROR prend fin en décembre de cette année, il a donc fallu qu’on cherche des partenaires pour assurer la pérennité du SIFA.

Quels sont les partenaires de développement identifier, et quel est leurs apports sur le SIFA ?

Notre organisation paysanne a reçu 3 appuis de trois partenaires différents, il s’agit de Lux-Dev, avec l’installation d’un champ solaire pour minimiser l’épuisement de l’eau disponible et l’installation d’un système goutte à goutte et réseau californien, l’ONG QATAR CHARITY avec le fonçage d’un puit cimenté servant à améliorer les moyens de captage du SIFA, et récemment ENABEL qui finance l’embouche ovine avec une cinquantaine de têtes d’ovins, dont vingt têtes pour le SIFA.

Comment ça a été accueilli par la population ? 

L’organisation paysanne SO DA TARDA persévère dans cette offensive de la recherche de partenariat qui présage bien un lendemain meilleur pour le SIFA de Tibiri. Elle continue la sensibilisation auprès des parents des jeunes apprenants pour continuer leurs parcours avec le SIFA.