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L’ouverture de la conférence a été marquée par des interventions significatives de M. Ahmed SNOUSSI, Directeur Général de l’ESIAT, M. Haikel HECHLEF, Chef du Cabinet du Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Mme Zohra LILI CHABAANE, Chargée de la Présidence de l’Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles, Mme Olfa FRAJ, Chargée de la Stratégie et du Portefeuille des Projets au Cabinet du Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Mme Nadia SOUISSI, Présidente de l’ATFI et enfin Mme Anne de CHAMBRIER, Directrice suppléante de coopération à l’Ambassade de Suisse en Tunisie, , soulignant l’importance de l’engagement commun pour une industrie alimentaire plus durable et responsable
Ces discours ont posé les bases d'une journée riche en échanges, marquée par un esprit de collaboration et une vision partagée pour un avenir plus vert et plus durable.
La conférence s'est articulée autour de deux panels principaux, chacun offrant un éclairage différent sur la question cruciale de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie alimentaire.
Premier panel : La comptabilité carbone – un levier pour la décarbonation
Le premier panel a permis d’introduire les concepts fondamentaux liés à la comptabilité carbone, essentiel pour toute démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre. M. Ahmed CHAOUACHI, expert en transition énergétique, a présenté les mécanismes et la réglementation associés à la comptabilité carbone, insistant sur la nécessité de mesurer précisément les émissions pour mieux les réduire. Mme Dalenda MEKKI, Directrice Centrale de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Tunis, a abordé les normes et la stratégie de la CCITUNIS en matière de durabilité, un cadre essentiel pour les entreprises tunisiennes désireuses de s’engager dans une démarche bas carbone.
Deuxième panel : Initiatives et bonnes pratiques nationales
Le deuxième panel a été l’occasion de découvrir des initiatives concrètes mises en œuvre par des entreprises tunisiennes dans leur transition vers une industrie alimentaire bas carbone. Mme Tasnim MANSOURI, experte technique pour le projet CQE-GIZ, a présenté le Guide de Décarbonation et les actions menées dans le cadre du programme. M. Adel MANAA, Président de la Fédération Nationale de l'Électricité et de l'Électronique, a détaillé la formation de spécialisation co-certifiée public privé en comptabilité carbone qui aident les entreprises à mesurer et à réduire leur empreinte carbone. M. Ahmed Chaouachi a présenté le guide comptabilité carbone développé dans le cadre de la coopération Tuniso-suisse.
Enfin, un témoignage précieux a été offert par M. Naoufel SASSI, Directeur Général de l’entreprise El Mazraa, et Mme Balsam ELARBI, responsable environnement de Poulina Group Holding qui ont partagé leur expérience sur la mise en place de démarches bas carbone.
Un partenariat stratégique et une action symbolique
Un des moments forts de la journée a été la signature d’une convention entre l’ESIAT et l’ATFI. Ce partenariat stratégique vise à renforcer la collaboration entre le monde académique et les femmes ingénieures, dans le but de développer des solutions durables adaptées à l’industrie tunisienne.
Un autre moment marquant a été la plantation d’un olivier dans le jardin de l’ESIAT. Ce geste symbolique, porteur de sens, a souligné l’engagement des participants pour un avenir plus vert et plus respectueux de l’environnement.
Grâce à son soutien via le programme TAKWEEN, Swisscontact continue de contribuer à l’émergence de solutions novatrices pour la décarbonation des industries tunisiennes. Ce programme de coopération Tuniso-Suisse a permis de renforcer les capacités locales et de promouvoir des pratiques durables dans plusieurs secteurs économiques, dont l’industrie alimentaire.
Une dynamique collective pour un avenir bas carbone
La conférence « Vers une industrie alimentaire bas carbone » a permis d’initier une réflexion collective sur la manière dont le secteur alimentaire tunisien peut contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en garantissant son développement. Grâce aux discussions et aux partages d’expériences, il est clair que la transition vers une industrie plus verte et plus responsable est non seulement possible, mais nécessaire pour faire face aux défis climatiques actuels.
Cet événement marque le début d’une dynamique collective qui, nous l’espérons, portera des fruits pour un avenir plus durable en Tunisie.