Les objectifs sont liés à l’acquisition des différentes ressources techniques (connaissances, savoir-faire, attitudes) dans les domaines de l’agro-sylvo-pastoralisme mais également dans la gestion d’une telle activité. La formation agricole est complétée par des séances journalières d’alphabétisation fonctionnelle.
Les programmes de formation sont élaborés selon l’approche par compétences et reposent largement sur la promotion de l’agroécologie en faisant le lien entre les différents maillons :
Le contenu de la formation permet de préparer le jeune agriculteur à conduire une exploitation diversifiée. Ils sont donc élaborés à l’image de ce qu’une exploitation familiale doit faire pour produire durant toute l’année.
En plus de la formation agricole, l’espace du SIFA abrite des formations de courte durée (FIP) sur des activités connexes à l’agriculture comme la réparation de motopompes l’installation des systèmes d’irrigation, l’installation et la réparation des équipements solaires, le fonçage de puits et forages, la formation para vétérinaire ...
Le cycle de la formation est de 8 mois : 4 mois de formation sur le site et 4 mois d’accompagnement sur l’exploitation du jeune.
Le choix des nouvelles spéculations est fonction de l’environnement local, des possibilités de commercialisation et de l’intérêt du jeune à conduire telle activité plutôt qu’une autre. Les activités nouvelles doivent s’inscrire dans une logique de cohérence avec les autres maillons déjà en place au niveau de l’exploitation (synergies entre les différents maillons).
Des encadreurs issus du terroir La formation est assurée par maillon par un binôme d’un formateur titulaire assisté d’un formateur endogène. Le formateur titulaire est un praticien confirmé et polyvalent possédant un bon niveau technique et une expérience de quelques années en matière de conduite et de gestion d’une exploitation agricole. Le formateur endogène qui est également un praticien, avec pour principal avantage sa bonne connaissance du terroir et de ses bonnes relations avec les jeunes. Servant aussi de facilitateur, sa présence assure une transmission du savoir sans barrières. Issu d’une organisation paysanne, le formateur endogène est également un facteur de pérennisation du dispositif.