Le Projet vise l’insertion professionnelle des jeunes filles et garçons âgés de 15 à 35 ans de la région d’Agadez et de Zinder.
Swisscontact a été mandaté par le Programme ProEmploi de la GIZ afin d’assurer l’insertion professionnelle de 5000 jeunes issus du dispositif cash for work du programme Proemploi de la GIZ dans les régions d’Agadez et de Zinder, qui en compte 15,000 au total.
Le projet sera mis en œuvre selon une approche systémique qui prend en compte l’acquisition des compétences techniques couplée à une formation complémentaire en gestion, et l’appui au démarrage d’une activité professionnelle.
Le programme appuiera les communes, les Conseils Regionaux à orienter les actions de formation professionnelle dans les besoins prioritaires locaux et régionaux. Une étude de créneaux porteurs d’emplois et de revenus réalisé à l’échelle des deux régions guidera les autorités locales et régionales dans le pilotage et l’orientation des actions de formation. Un comité régional de sélection/validation des projets de formation accompagne les acteurs dans le pilotage de l’offre de formation. Des études complémentaires sous forme d’analyse des besoins en formation détermineront avec plus de précision les métiers/sous métiers dans lesquels se feront les formations
Afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes formés, le programme a mis en place un dispositif d’accompagnement et de coaching des jeunes qui vise à inculquer l’esprit d’entreprenariat aux jeunes et à développer certaines aptitudes comme l’autonomie et la responsabilité, indispensables pour se lancer dans l’exercice d’une activité professionnelle en individuel ou en collectif. Chaque jeune et groupe de jeunes, selon leurs besoins et motivations, bénéficiera d’une réponse individuelle ou collective par le biais notamment de l’appui dans les démarches de formalisation du projet professionnel, vers la création d’unité de production individuelle ou collective, dans l’accès aux financements via les IMF, projets et programmes, et de la création des groupements d’intérêt économique.
4,100 jeunes filles et garçons ont acquis des compétences techniques, via des formations initiales professionnalisantes de courte durée, pour exercer une activité en lien avec l’économie locale agroalimentaire et artisanale.