Entrepreneur chargé des travaux des gîtes Aoujgal, Chez Saadiya et Mustapha
Comment avec-vous vécu cette expérience?
Tout s’est bien passé dans l’ensemble grâce à un suivi régulier. Nous proposions des échantillons de matériaux aux architectes qui nous guidaient vers les bons ; le choix était ainsi validé. Comme les gîteurs étaient déjà au fait de ce qui allait être mis en place, tout s’est passé harmonieusement à part le climat qui ne nous a pas beaucoup aidé au niveau du gîte Aoujgal ; il a fait très froid et les ouvriers ont eu un peu de mal mais au final, nous avons pu surmonter tout cela. Nous étions en contact avec les parties prenantes ; c’était un vrai travail de concertation continue.
Est-ce une nouvelle expérience de chantier ?
C’est la première fois que je travaille sur ce type de projet ; j’ai mon entreprise, je viens du domaine de l’électricité à la base et je prenais des chantiers administratifs. Ça n’était pas toujours évident, surtout au niveau de l’accompagnement et du paiement à temps.
Cela a été un véritable honneur de travailler sur ce projet. Non seulement j'ai appris de nombreuses nouvelles techniques, mais j'ai commencé à travailler avec des matériaux locaux, comme la pierre, le pisée (terre paille), que la région met à notre disposition. Pour être honnête, je préfère aujourd'hui travailler sur deux chantiers de ce type, des projets auxquels je me sens lié, que je peux assumer. L’administration était d’un réel appui car même au niveau des paiements, la procédure était correcte et efficace. Le mérite est une chose, mais le respect de mon travail est très important pour moi. Et c'est précisément cette estime que Swisscontact m'a témoignée. L'accompagnement de l'équipe Swisscontact, sa réactivité, c'était nouveau pour moi et c’était très motivant.
Jusqu'à présent, je travaillais sur des chantiers pour la construction de bâtiments administratifs pour la plupart. Le secteur du tourisme était nouveau pour moi, je ne connaissais pas le domaine de la réhabilitation et de la rénovation. L'élément esthétique et pratique m'a beaucoup séduit et j'ai beaucoup appris. Grâce à tout ce que j'ai appris, je souhaite maintenant me spécialiser dans la construction de hébergements pour touristes.
La confiance mutuelle est importante pour un partenariat réussi. Est-ce ainsi que vous l'avez vécu dans ce projet ?
En fait, sur le chantier, nous avions quelques contraintes techniques et des exigences de la part des propriétaires. Mais nous avions tous le même objectif. Nous nous sommes à chaque fois réunis, nous avons discuté et nous avons toujours trouvé des solutions ensemble.
L'important était que nous nous fassions mutuellement confiance dans nos compétences respectives. Ainsi, nous avons pu progresser à chaque fois grâce à la communication et à la concertation.
La région de Béni Mellal-Khénifra présente un intérêt stratégique compte tenu de sa situation historique et géographique proche du massif de l’Atlas, de sa richesse en sites naturels et historiques ainsi que de ses grands projets structurants et son patrimoine immatériel.
Le programme Tourisme Durable SUISSE MAROC - L’expertise suisse pour un développement touristique Durable.
Le partenariat stratégique Suisse-Maroc contribue au renforcement du tourisme durable dans la région de Beni Mellal Khénifra. L’objectif de la coopération et du développement économiques du Secrétariat d’Etat à l’Economie suisse (SECO) dans le secteur du tourisme est d’aider des pays partenaires à développer leur chaîne de valeur du tourisme durable afin de contribuer au renforcement de l’économie, à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté.
En visant plusieurs objectifs, le programme travaille sur l’amélioration de la qualité de l’hébergement en milieu rural en tenant compte des critères du «Global Sustainable Tourism Council» (GSTC), qui sont des critères de durabilité internationalement reconnus. Les infrastructures et équipements d’accueil des hébergements ruraux, et la gestion de l’accueil des visiteurs, seront améliorés, en tenant compte de ces critères.
Le programme est financé par le Secrétariat d’Etat à l’Economie suisse (SECO) avec une participation nationale de 12%.