Malgré la croissance du secteur aquacole de 7% par an de 2013 à 2017, plusieurs problèmes majeurs comme l’utilisation des équipements rudimentaires, l’accès à des intrants (alevins et provende) de qualité, une faible organisation des acteurs et l’accès au marché freinent son développement. Aujourd’hui, le secteur est caractérisé par une énorme dépendance vis-à-vis des poissons importés. Sur les 214'000 tonnes de poissons consommés par an au Bénin, la production locale ne dépasse pas les 50'000 tonnes (23%), le reste (77%) est importé. Cela se traduit par une perte considérable de devises de plus de 94 milliards FCFA (156'667'000 CHF) par an.
Jusqu'à présent, le secteur des agrumes constitue un secteur vierge qui n'a pas été touché par les projets de soutien du gouvernement ni par les projets de développement. Le secteur offre d’importantes opportunités, mais enregistre en même temps de grands défis tels que la faible structuration des acteurs, le manque d’intrants spécifiques et adaptés, une technologie adéquate moderne de transformation et l’accès aux crédits pour faciliter les investissements nécessaires en équipements. Aujourd’hui, les oranges sont les agrumes les plus importants au Bénin. Deux principaux types (pineapple et valencia) y sont cultivés. Ils ne sont pas très adaptés à la transformation et ne sont guère transformés. Ce qui fait qu'une grande partie de la production est soit vendue au Nigeria dans de mauvaises conditions, soit transformée ou pourrie entrainant ainsi une perte post-récolte significative.
L’objectif principal du projet est d’améliorer les conditions de vie des acteurs locaux grâce à plus d'emplois et à des revenus plus élevés. De façon spécifique, il s’agit de faciliter :
En pisciculture,
En agrumiculture,
Zones d’intervention : Sept départements du Sud et du Sud-Ouest du Bénin
Pisciculture : Ouémé – Plateau - Atlantique - Littoral et Mono
Agrumes : Zou et Couffo.
Approche :
Pour assurer une mise en œuvre efficace des activités et atteindre des changements systémiques et durables, le projet suit une approche sectorielle à travers :
Groupes cibles :
Secteur de la pisciculture (30 % de femmes)
Secteur des agrumes (15 % de femmes)
Les pisciculteurs et les transformatrices de poissons, structurés, améliorent leurs conditions de vie grâce à une amélioration de leur revenu annuel d’au moins 30%.
Ainsi, le projet s’attend à ce que :
Les pépiniéristes, les producteurs et les transformatrices de la filière agrumes (les oranges en particulier), structurés, améliorent leurs conditions de vie grâce à une augmentation de leur revenu annuel d’au moins 15%.
Ainsi, le projet s’attend à :
Ce projet fait partie du programme de développement de Swisscontact, cofinancé par la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), Département fédéral des affaires étrangères DFAE.