Face à ce défi, les instituts de recherche béninois, notamment l’École d’Aquaculture de l’Université Nationale d’Agriculture et le LABIO de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’UAC, ont relevé le pari avec l’appui du projet Béninclusif de Swisscontact. Leur approche innovante ? Utiliser les larves de mouches soldats noires comme source de protéines pour les aliments de poissons.
Ces protéines locales offrent des avantages remarquables :
Le 4 décembre 2024, un atelier stratégique a réuni chercheurs, pisciculteurs, fabricants d’aliments et d’autres acteurs clés pour présenter ces avancées. Cet événement, soutenu par le projet Béninclusif, a été une véritable plateforme d’échange et de collaboration.
Les résultats présentés lors de l’atelier illustrent les progrès réalisés :
L’Agence Territoriale de Développement Agricole du Pôle 7 (ATDA7) a pris un engagement décisif en soutenant ces initiatives :
« Si les intrants atteignent un coût accessible, cela permettra de stimuler une production à grande échelle et d’améliorer significativement la rentabilité des pisciculteurs. » – Eugène Dessouassi, Chef du Programme National du Développement de la Filière Aquaculture.
Les acquis de la recherche ouvrent une nouvelle ère pour la pisciculture béninoise :
Grâce à ces avancées, le Bénin est en train de poser les bases d’une pisciculture durable, rentable et respectueuse de l’environnement. En valorisant les ressources locales et en renforçant les synergies entre la recherche, les producteurs et les institutions, le pays répond non seulement aux besoins des pisciculteurs, mais inspire également une vision nouvelle pour le développement agricole.
Une réussite qui montre que la recherche, alliée à des solutions locales, peut transformer les défis en opportunités.
Ce projet fait partie du programme de développement de Swisscontact, cofinancé par la Direction du Développement et de la Coopération Suisse (DDC), Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE).