Programme d’éducation alternative des jeunes (PEAJ)

Le projet porpose une éducation alternative de base de qualité, ayant un effet levier sur le système éducatif non-formel, permet aux jeunes filles et garçons non scolarisés ou déscolarisés de 9 à 14 ans, d’acquérir les compétences de base nécessaires pour intégrer la vie sociale et économique.
invalid
Dosso, Niger
13.047203
3.201827
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MaradiNiger
13.501292
7.107700
Durée du projet
2019 - 2027
un projet de la

Direction du développement et de la coopération DDC

Partenaires : Ministère en charge de l’éducation et les directions régionales de Maradi et Dosso / Conseils Régionaux de Maradi et Dosso / mairies des communes d’intervention

Au Niger, le système éducatif est marqué par un accès limité à l’éducation, un taux de maintien et d’achèvement très faible, et surtout, une efficacité interne extrêmement faible puisque 72% des élèves en fin de cycle primaire sont en dessous du seuil minimal en français.

En 2013, alors que le Niger comptait plus de 1.500.000 jeunes (14-18 ans) sur le marché du travail sans aucune qualification professionnelle, plus de 2.160.000 jeunes âgés de 9-14 ans, non-scolarisés et déscolarisés attendaient sans aucune alternative éducative.

Le programme d’éducation alternative des jeunes, dans sa phase 1, a développé une offre d’éducation alternative de base de qualité pour permettre aux jeunes filles et garçons non scolarisés ou déscolarisés de 9 à 14 ans, d’acquérir les compétences de base nécessaires pour intégrer la vie sociale et économique.

Le projet

A travers ce programme d’éducation alternative des jeunes, Swisscontact, en consortium avec Enfants du Monde, vise la construction d’une éducation alternative de qualité, adaptée au milieu rural, en vue de permettre aux jeunes de 9 à 14 ans l’acquisition de compétences de base nécessaires à leur transition vers la formation professionnelle, voire la vie active.

Le projet a traversé deux phases marquantes où les acteurs impliqués à divers niveaux (central, régional, communal et villageois) ont œuvré pour intégrer durablement les Centres d'Éducation Alternative des Jeunes (CCEAJ) dans le paysage éducatif nigérien. La seconde phase a renforcé l'offre d'éducation non formelle grâce à l'engagement des parties prenantes, la formation d'un noyau de formateurs qualifiés, l'amélioration des compétences des enseignants, et la stabilisation des manuels pédagogiques, permettant ainsi l'extension des CCEAJ.

Une des grandes forces de ce programme réside dans la mise en place d'une gouvernance locale solide, permettant aux acteurs de s'approprier et de gérer eux-mêmes le dispositif. Le ministère de l'Éducation s'engage dans une démarche de modélisation, d'institutionnalisation et de mise à l'échelle du dispositif pour les années à venir.

Intégrés dans des écoles publiques formelles, les CCEAJ accueillent des jeunes déscolarisés et non scolarisés de 9 à 14 ans, leur offrant une éducation de base d'une durée variable, de un à trois ans. Les CCEAJ proposent une éducation bilingue dans des classes multiniveaux, regroupant trois profils d'entrée. Les jeunes y reçoivent une formation de base indispensable pour se préparer à la formation professionnelle, en acquérant les compétences fondamentales en lecture, écriture et calcul, nécessaires à tout apprentissage.

Le programme de formation des CCEAJ inclut :

  • Une passerelle vers l'enseignement général pour 5 % des jeunes.
  • Une orientation vers des offres de formation professionnelle facilitant l'intégration dans la vie active pour 95 % des jeunes.

Résultats

Entre 2015 et 2023 :

  • 315 centres communautaires opérationnels dans 16 municipalités, dont 100 nouveaux centres dans les zones de nomades et de réfugiés.
  • 362 enseignants, 315 directeurs et 76 superviseurs formés à la pédagogie et au suivi du CCEAJ.
  • 23 408 diplômés du CCEAJ (42% de filles) et 8 608 stagiaires actuels (55% de filles).

Résultats attendus entre 2024 et 2027 :

  • 40 nouveaux centres, dont 20 soutenus par le projet et 20 ouverts grâce à un financement de l'État.
  • 420 enseignants (y compris les remplaçants) formés à la pédagogie du CCEAJ.
  • 21 300 nouveaux jeunes non scolarisés ou non inscrits à une formation CCEAJ.
  • Un manuel de gestion et de financement produit et utilisé par les parties prenantes.

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