175 personnes ont participé à cette journée qui a été l’occasion de débattre de l’importance de cette formation de spécialisation mise en œuvre dans le cadre du programme Takween - financé par la Coopération suisse et exécuté par Swisscontact sous l’égide du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle - et des perspectives de sa généralisation. La formation en conduite économique s’est en effet imposée comme une priorité ces dernières années dans l’objectif de rationnaliser la consommation en énergie du secteur du Transport qui devrait avoisiner les 5 millions de tonnes à l’horizon 2030. Elle fait l’objet du programme de promotion de la conduite économique mené par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME).
A ce jour, 38 formateurs ont suivi la formation. 31 d’entre eux sont certifiés par l’Union internationale des transports routiers (IRU). 18 centres de formation publiques et privés reconnus par le ministère du Transport et la Fédération Nationale du Transport sont habilités à assurer la formation. Et 322 personnes, qu’il s’agisse de chauffeurs routiers pour des entreprises privées, de chauffeurs dans des ministères et institutions publiques, de moniteurs d’autoécole, d’examinateurs de l’Agence tunisienne des transports terrestres, ou de personnes ayant un CAP de conducteur terrestre, ont également suivi la formation.
La mise en place par l’ANME d’une subvention pour les entreprises souhaitant former leurs chauffeurs aux techniques de conduite économique et l’intégration de ces techniques dans les examens de passage du permis de conduire par le ministère du Transport témoignent de l’appropriation de la formation de spécialisation cocertifiée public-privé par l’ANME, le ministère du Transport et la Fédération nationale du transport.